L’article du mois est consacré à Maxime Brunerie. Ce nom : vous l’avez sans doute déjà entendu à la télévision. Maxime Brunerie, c’est l’homme qui a été arrêté, le 14 Juillet 2002, sur les Champs-Elysées pour tentative d’assassinat sur le Président de la République Jacques Chirac. Âgé de 25 ans au moment des faits, Maxime Brunerie, ancien militant d’extrême droite, a vu son tir dévié par un spectateur dans la foule. Voilà les principales informations que nous avons retenues des infos des JT. Je suis sûr que beaucoup d’entre nous, en apprenant cette info, se sont dit à l’époque avec une réaction de distance ou même de dédain : « Ah c’est sûrement un fou psychopathe encore. » ou « C’est un extrémiste ! Pas étonnant. »
Et si les choses étaient plus compliquées que cela ? Si on allait au-delà des apparences ? J’ai même envie de poser cette question volontairement provocatrice : « Et si ce jeune homme n’était pas un névrosé psychopathe, ni un penseur extrémiste, mais un être ordinaire tout comme vous ou moi, avec ses fêlures et complexes ? » Car oui, si l’on se plonge plus en détails dans sa vie, sa personnalité ; je suis persuadé que nombre d’entre vous seraient frappés de se reconnaître par tel ou tel trait de caractère de ce jeune homme atteint d’une très grande timidité. Oublions un instant que c’est un psychopathe et essayons de comprendre les véritables raisons qui l’ont amené jusque-là. Analyse donc sur le cas de Maxime Brunerie sous l’angle de l’interactionologie sociale. (suite…)