Parmi vous, nombreux sont ceux qui ne sont pas heureux dans leur travail ou qui cherchent depuis des années un métier idéal et plus adapté à leur personnalité atypique.
Faut dire que le travail occupe 60 % de nos journées en semaine, il est donc impératif d’y être un minimum heureux ou à l’aise sans quoi la sanction peut être rude pour notre moral !
Mais voilà, quand on est une personne introvertie, très timide ou hypersensible, n’ayons pas peur des mots : c’est souvent la galère au travail. Comment trouver le bon job sachant que la majorité des métiers nécessite quand même une certaine aisance relationnelle et capacité d’adaptation en société ? Explorons donc cette liste de 9 pistes concrètes !
CHOISIR SON MÉTIER EN FONCTION DE SA TIMIDITÉ : UNE BONNE IDÉE ?
Tout d’abord, il y a deux manières de voir les choses :
Version 1 : Choisir son métier en fonction de ses failles psychologiques, de son anxiété, serait considérer qu’on ne peut pas progresser et s’en défaire.
Si on écoute plutôt ses peurs, on risque de passer à côté des vrais métiers qui pourraient nous faire vibrer.
Se laisser diriger par une passion, ses envies profondes, donne de meilleures chances de progresser et de s’épanouir, et donc de passer au-delà de nos failles psychologiques.
D’autant plus que la timidité se soigne et s’apprivoise. L’introversion, c’est autre chose, il s’agit plus d’un trait de caractère comme je l’ai expliqué dans un ancien article sur la différence entre personnes timides et introverties.
Version 2 : « Non, j’aurai beau faire tous les efforts, je préfère vraiment un métier qui soit plus adapté à ma personnalité, à ma timidité, quitte à avoir peu de contacts… Et tant mieux ! »
Pour d’autres personnes plus asociales, elles préfèrent quand même se tourner vers des métiers moins à risque. C’est sûr : quand on est plutôt introverti ou timide, on a du mal à vouloir rêver d’être animateur, commercial ou avocat !
Alors mon article n’est pas là pour porter un jugement de valeur sur vos choix personnels. Comme vous le savez, étant un ancien phobique social, j’ai moi-même beaucoup galéré sur le choix de mon métier et cela fut un sujet douloureux pour me permettre de donner des leçons aux autres. C’est pourquoi je propose ici deux manières de voir les choses et à vous de choisir en fonction de vos aspirations ! Le but ici est de suggérer des pistes.
LES 9 MÉTIERS IDÉAUX POUR PERSONNES INTROVERTIES OU TIMIDES
On y va à présent pour les idées de métiers pour ces personnes atypiques ou solitaires. 😉
1) Informaticien, ingénieur, webmaster
Alors oui, c’est très cliché, vous allez me dire. Mais il y a toujours une part de vérité dans les stéréotypes. Et effectivement, c’est l’un des métiers les plus adaptés aux personnalités introverties : on n’est pas en permanence en contact avec la clientèle, on n’est pas obligé de chercher à vendre des produits aux autres. On est plutôt tranquille à travailler sur l’ordinateur et sur nos codes, et dans certains cas comme webmaster, on peut même travailler à domicile…
2) Artisan : potier, tailleur de pierre, serrurier, plombier…
Vous ne supportez pas les sonneries du téléphone au bureau qui vous mettent dans tous vos états ? Vous êtes plutôt manuel, alors ça tombe bien… Il existe beaucoup de métiers dans l’artisanat où vous êtes à votre propre compte ou travaillez dans une ambiance familiale et traditionnelle. La liste des métiers manuels est longue.
3) Métiers dans l’administratif : agent administratif, comptable, fonctionnaire…
Vous aimez vous occuper de la paperasse, de choses simples pour vous, alors un travail administratif pourrait faire l’affaire. En revanche, cela ne vous garantira pas d’échapper facilement au travail en équipe, aux réunions et aux pauses-café avec les collègues…
4) Chercheur : sociologue, économiste, mathématicien, biologiste…
Vous êtes un cérébral et aimez analyser et faire des découvertes, tranquillement assis à votre bureau ou dans un laboratoire. Mais là, auparavant, il faut aimer les études universitaires et être patient : accepter d’y passer cinq à dix années, obtenir son doctorat…
5) Métiers en rapport avec la nature : garde forestier, ouvrier agricole, surveillant de zoo…
Le mot « équipe » vous donne des frissons rien qu’à sa prononciation ? Vous êtes un timide avec les humains et préférez le contact avec les animaux et la nature… Et bien, là aussi, il y a de nombreuses possibilités qui vous permettent de réaliser ce souhait. Après tout, si on aime la forêt et les animaux, quoi de mieux que d’avoir la chance de les côtoyer au quotidien à travers un vrai métier ?
6) Artiste : écrivain, photographe, peintre, graphiste…
C’est le métier idéal des personnes hypersensibles et créatives. Créer, vivre de ses créations, c’est le rêve absolu. Attention toutefois à ne pas trop idéaliser. Car peu de gens dans ces métiers réussissent à percer et à en vivre financièrement. Généralement, ils ont un deuxième travail à côté qui leur sert de complément de revenus.
7) Psychologue, thérapeute, coach
Vous êtes une personne qui a le sens de l’empathie. Vous sentez que vous êtes enclins naturellement à écouter et à comprendre les gens, et à les aider face à leurs blocages psychologiques. Vous préférez les rencontres en individuel ou en petite comité. Alors le métier de psychologue ou thérapeute peut être idéal dans votre cas.
8) Bibliothécaire
Vous aimez les livres et l’ambiance calme des bibliothèques. Vous êtes rigoureux et aimez le rangement, alors le métier de bibliothécaire peut vous convenir. Mais il faut aussi aimer un minimum le contact avec les gens car ils peuvent parfois vous demander des conseils de lecture… ! Mais si vous êtes passionné, dites-vous que ces efforts seront aussi plus naturels.
9) Entrepreneur
Si vous ne supportez pas l’autorité, si vous voulez gérer votre emploi du temps comme bon vous semble, si vous en avez marre d’envoyer des CV, si vous êtes fatigués tous les matins d’attendre votre train… alors créez votre propre emploi. Devenez le patron de votre entreprise individuelle avec un numéro de Siret.
Comme vous le savez, c’est l’aventure dans laquelle je me suis lancé depuis trois ans avec le webentreprenariat (blogging, auto-édition) et qui me permet actuellement de vivre de mes passions !
Il y a des avantages en or comme ceux cités juste ci-dessus mais aussi des inconvénients : cela demande une quantité de travail colossal au quotidien (il faut s’occuper de tout soi-même : rédaction, marketing, comptabilité, informatique, etc…) et on prend des risques par rapport au fait de ne plus être assuré d’avoir un salaire fixe chaque mois.
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RAPPEL : Pour ceux qui souhaitent vivre de leurs passions ou avoir une aide pour trouver un emploi, je propose un accompagnement individuel qui permet de surmonter la timidité et les blocages liés à la peur du monde du travail.
Si tu es concerné(e), je t’invite rapidement à aller lire ma rubrique : Coaching en ligne – 90 % de clients satisfaits.
Je rappelle aussi que j’ai publié un livre référence dans lequel j’énumère toutes les solutions pour être heureux en groupe et au travail quand on est une personne asociale.
Et oui, il existe des millions de personnes introverties au travail, qui sont très bien intégrées malgré leur caractère réservé : mais comment font-elles ? Découvrez leurs secrets dans le Guide de l’Amitié et de la Communication sociale :
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MÉTIERS POUR INTROVERTIS OU TIMIDES : SI ON ÉCOUTAIT SON CŒUR ?
Contrairement à ce que l’on pourrait croire… que quand on est introverti et solitaire, toutes les portes de métiers nous sont fermées : on voit bien à travers cet article qu’il existe de nombreuses pistes.
Évidemment, le choix n’est pas facile : cela demande du temps, un travail d’introspection pour apprendre à mieux se connaître et à cerner ses dons. Il faut chercher, tâter le terrain, mûrir, avant d’avoir les idées claires dans sa tête.
Il y a ce témoignage touchant de cette jeune internaute sur lequel je suis tombé et que je voulais partager avec vous. Il illustre que le choix d’un métier est aussi fait d’années de réflexion et d’essai-erreur, et qu’il est possible d’évoluer même si on part de loin :
Julie : « J’ai toujours été timide depuis petite, à un point ou je me souviens quand j’étais en maternelle, les profs hésitaient à me faire passer en classe supérieure parce que je ne parlais pas. Ils pensaient que limite j’étais muette alors que non ! J’étais tout simplement très timide.
J’ai arrêté les études à 18 ans avec un diplôme d’hôtellerie-restauration en poche. Je n’ai pas continué dans cette voie. J’ai travaillé en usine, conditionnement de légume, un boulot dont il n’y a pas forcément besoin d’avoir de contact. Avec ma timidité, cela me convenait.
A un moment donné, j’en pouvais plus, travailler toute ma vie en usine alors que je suis capable de faire autre chose.
Du coup, je me suis lancé dans la vente. J’ai fait une formation pour obtenir un diplôme équivalent au bac dans la vente, alors déjà je n’avais pas réussi à m’intégrer au groupe et mes examens oraux étaient catastrophiques. Bref tout pour me déprimer.
Par la suite, j’ai quand même eu la chance de trouver un poste de vendeuse. Au début cela à été très dure, tellement j’en pleurais la nuit. Je suis resté 2 ans dans cette entreprise, pour ensuite refaire cette formation dans la vente. Et cette fois, j’ai pris ma revanche, j’ai réussi à me faire des nouvelles amies et à obtenir ce diplôme !
Aujourd’hui j’ai 25 ans, je travaille toujours dans la vente, j’ai parfois quelques blocage au niveau professionnel et surtout en dehors du boulot. La timidité, j’ai vraiment ça depuis toujours, cela fait partie de mon caractère et je ne crois pas que cela s’envole un jour. »
Ce que j’ai pu constater personnellement de mon observation auprès de centaines de personnes timides et introverties, c’est que la passion est ce qui aide le plus les gens à se dépasser et à surmonter leurs failles psychologiques.
Malgré leurs blocages, certains sont prêts à faire des efforts incommensurables pour réussir car leur métier qui demande parfois beaucoup de relationnel et de communication leur procure un sens unique à leur existence en les faisant vibrer intérieurement.
La passion reste LE meilleur remède à la résilience.
Au cours de ma vie, j’ai pu rencontrer beaucoup d’amis introvertis (parfois à la limite de la phobie sociale) se lancer avec surprise dans l’enseignement, la politique ou même dans le chant. Je suis sûr que vous avez déjà connu un ami d’enfance qui était extrêmement timide ou solitaire et que vous avez été surpris de le découvrir des années plus tard conférencier ou animateur. Ce sont des choses qui existent pourtant dans la réalité !
Les exemples de célébrités introverties ou timides que j’aime bien citer sur le blog :
Zidane (incontestablement un grand timide) qui est devenu entraîneur de foot et manager d’une grande équipe comme le Real Madrid, l’actrice Marine Vacth introvertie et qui se force limite pour parler en interview et prononcer quelques mots, le chanteur Ray Lamontagne genre phobique social et qui confesse que la musique est la seule chose qui lui permet de s’exprimer, l’homme politique Philippe Poutou qui a dû forcer sa nature de gentil et timide pour s’imposer sur les plateaux télé et dans les débats publiques, etc…
Sans oublier les fameux témoignages de réussite de notre rubrique Interviews du blog : Zoreille, éreutophobe, qui a travaillé dans la marine, ou Nicolas, l’anxieux, qui est devenu ensuite professeur d’histoire et militant politique.
Ce n’est pas parce qu’ils ont réussi et sont à présent dans la lumière que ce n’étaient pas de vrais introvertis ou timides ! Non, mais leur passion les ont aidé à développer des capacités de résilience et à surmonter tous les obstacles. En effet, on est beaucoup plus motivé chaque jour et prêt à faire des efforts pour la mission de vie dont on se sent investi sur Terre.
Au final, la solution du métier idéal pourrait se trouver dans notre cœur. Seule la peur nous empêche de la voir…
Et toi, as-tu trouvé le métier adapté à ta personnalité atypique ? En vois-tu d’autres métiers idéaux ?
Bonjour Sylvain,
en effet le choix du métier peut être compliqué quand on est timide ou introverti ou hypersensible. Je suis d’accord avec l’idée qu’il faut suivre son cœur mais il faut aussi réfléchir à l’environnement qui nous attend. Pour partir de mon expérience, j’ai toujours fait des efforts pour surmonter ma timidité au collège et au lycée qui, bon gré mal gré, ont toujours été payants. Restant dans cette optique, j’ai suivi mon cœur pour devenir professeur. J’étais persuadée que j’y arriverai et que la passion de ma matière et ma bonne volonté auraient raison de mes difficultés. Mais il faut bien avouer que le contexte était trop difficile pour moi. Avec le recul, j’aurais voulu être plus à l’écoute de moi même et prendre plus en considération les difficultés liées à l’autorité. Même quand on l’acquiert, ce n’est pas naturel et l’on souffre.
C’est pour cela que je pense qu’il faut à la fois suivre son cœur, sa voie, mais aussi faire des stages en condition (donc pas d’observation bien sûr) pour voir si l’environnement nous semble adaptable à nous, si les efforts à fournir sont raisonnables. Il faut aussi interroger les gens dont le travail nous intéresse pour avoir des informations que ne nous donnent pas des fiches d’orientation. Forcer sa nature pour faire cela est, à mon sens, beaucoup plus rentable que de trop réfléchir en amont.
C’est comme cela que j’ai fini par me réorienter vers l’artisanat, en reliure de livre. Les différentes personnes rencontrées et interrogées m’ont menée jusque là. La raison et le cœur semblent enfin se rejoindre, mais reste évidemment le difficile objectif de gagner sa vie à prendre en compte.
Bon article
Assez daccord avec les propos d’Elodie !
En tout cas bravo pour ton parcours parce quetre prof ça demande pas mal de travail dexposition. Es tu contente de ton nouveau métier ?
Pour ma part jai choisi un métier plus ou moins individuel. Mais comme dit Elodie jaurai pu faire des stages et poser des questions directement aux professionnels cest bcp plus parlant que les fiches métiers.
J’ai eu exactement les mêmes difficultés que décrit Elodie dans l’enseignement, problèmes d’autorité, exposition, etc… Je me suis rendu compte que ce travail ne me convenait pas bien que j’avais les compétences.
Sinon pour te répondre, Laurent, je suis content de mon nouveau métier pour le moment, je gère comme je veux mon emploi du temps même si c’est plus stressant au niveau des revenus.
Bonsoir Sylvain , je voudrais mettre un léger bémol sur le poste d’ingénieur. Aujourd’hui rares sont les postes en ingénierie où tu es pépère en termes d’interaction. Au bout de 2 ans d’expériences, on demande déjà des capacités de managements. Peut être est ce moins vrai dans l’informatique, et encore je pense qu’aujourd’hui les codeurs purs ne sont plus en France (ceux qui pondent de la ligne de code au km), pour des raisons de coûts (comment ça un codeur en plateau en pays à bas coût coûte moins cher qu’un ingé français qui va passer le double de temps à faire comprendre ce qui est attendu…)… Bref, au cours de mes nombreux postes ces dernières années, je me suis aperçu qu’en tout cas dans l’industrie, on est souvent en interaction avec des clients, des fournisseurs, des collègues, des contributeurs… On est un élément dans un vaste système avec de nombreux liens et de nombreuses natures, et régulièrement conflictuelles
Bonjour seb,
Merci pour ton apport et ces précisions. C’est vrai que quand j’écrivais » ingénieur « , je pensais surtout dans ma tête à ingénieur informatique.
Et tu as raison : beaucoup d’ingénieurs selon leur domaine doivent travailler en permanence en équipe et interagir avec des gens au quotidien.
Alors pour ma part je n’aurais jamais pensé faire le métier que j’exerce . Je suis fonctionnaire , je rencontre donc beaucoup de public et de plus je travaille en équipe . Et bien je n’ai pas choisi cette profession , je dois l’admettre . Et heureusement car jamais je n’aurais pensé pouvoir m’épanouir dans ce que je fais ! Justement ce travail m’a aidé à m’ouvrir aux autres , je suis plus épanouie, je ne fuis plus le contact , je ne rougis plus pour un rien…parfois je vais même au-devant des demandes du public . Cela n’a pas été simple au début , il a fallu prendre sur moi .Et puis avec le temps nos inhibitions s’effacent .Si j’avais dû exercer un métier solitaire ,jamais je n’aurais pu progresser .Je serais restée tranquillou dans mon coin . Une précision : ma timidité n’a pas disparue , je ne suis pas devenue extravertie ,j’ai toujours mon côté réservé. Mais la différence c’est que ce n’est plus handicapant . Je vis avec , mais sans la subir. Et en plus je n’ai pas envie que ma timidité disparaisse ,elle fait partie de moi .Ce n’est pas un défaut d’être timide ;)
Merci pour ton très beau témoignage, marty, qui est dans l’esprit de mon article et qui confirme que l’on peut s’épanouir dans un métier tourné vers le social malgré la timidité.
Je pense qu’il y a beaucoup de personnes réservées qui sont dans le même cas et il faut le souligner. La timidité ne disparaît pas mais on l’apprivoise : c’est l’essentiel.
Bonjour, merci pour votre article et pour vos témoignages.Je suis pour ma part devenue enseignante et c’est ma 16è rentrée cette année. J’ai fait ce métier par défaut mais comme je suis très perfectionniste et idéaliste, je le fais du mieux que je peux et j’y passe trop de temps, au point de me consumer. Je ne parle même pas de la souffrance permanente due à l’exposition. Je suis très malheureuse car je ne vois pas d’issue pour moi. Je pense vraiment avoir tout essayé pour apprivoiser ces angoisses. Je me trouve aujourd’hui dans une grande détresse, après un an de congé pourtant.
Moi c’est Florian et je suis également dans une situation de détresse. J’ai 33ans et j’exerce le métier de coiffeur depuis que j’ai 16ans.
J’ai toujours souffert de travailler en équipe et de devoir tenir des conversations chaque jours avec les clients. Bien-sur, au fil des visites certains liens se créent et cela devient plus agréable mais tisser un lien m’est difficile.
Parfois cela va mieux, mais globalement c’est toujours un combat contre moi même.
Ce métier est une passion mais je commence à perdre la motivation. Les choses évoluent, les tendances changent et je dois sans cesse évoluer.
J’ai l’impression de devoir mener plusieurs combats en même temps et je commence à saturer.
J’aimerais me réorienter, mais c’est le flou le plus total pour moi et je baisse les bras rapidement.
Bonjour, ancienne timide et toujours assez introvertie, je confirme que par passion pour mon métier (développement durable des villes) j’ai du me pousser à parler à des centaines de gens, parfois devant des centaines de gens (conférences) ou aller les interviewer longuement : c’est toujours difficile de me lancer, mais quand on est porté par sa passion les choses s’enchaînent assez naturellement. Par contre je reste incapable de parler de la pluie et du beau temps avec des inconnus, c’est vraiment très désagréable pour moi les sujets vides de sens, il faut que la discussion porte sur un sujet qui me passionne et là les gens me qualifieraient presque de sociable ou bavarde ! :-) Bravo pour avoir mis en avant le lien entre PASSION et dépassement de soi / de sa timidité dans cet article, je n’avais jamais fait le lien et ça m’a donné les larmes aux yeux tous les passages sur les efforts surhumains des timides poru laisser libre cours à leur passion, j’espère que ça aidera des personnes plus jeunes qui n’ont pas encore osé, moi ça a changé ma vie d’essayer une première fois, puis une deuxième et ainsi de suite, de m’appuyer sur mes passionns pour aller vers les autres, et c’était que du bonheur !
Bonjour, moi aussi je suis une personne timide mais sociable sauf que la relation n’est présente sur les employés car je veux vivre de ma passion en agroalimentaire et je ne sais pas quoi choisir sur cette branche soit en labo ou bien artiste de créativité en patisserie.
donc j’aimerai continuer dans cette voie et m’aider à trouver le métier qui me pourrait me convenir et etre en diplome à mon compte.